Une taxe controversée.
À partir de 2025, l’État appliquera un prélèvement de 0,5 % sur tous les retraits effectués via Airtel Money et Mobicash pour des montants égaux ou supérieurs à 10 000 francs. Cette décision, bien que largement contestée par les consommateurs, est justifiée par Jean-Baptiste Ngolo Allini, directeur général de l’Économie et de la politique fiscale, comme une nécessité pour financer le Plan national de développement de la Transition.
Précisions Officielles.
Dans une interview accordée à L’Union, Ngolo Allini a clarifié que le taux de prélèvement sera bien de 0,5 %, contredisant ainsi les informations erronées circulant dans les médias. Cette taxe concernera tous les retraits réalisés par les utilisateurs d’Airtel Money et de Mobicash, touchant tant les particuliers que les entreprises disposant d’un compte de monnaie électronique.
Objectifs Financiers
Ngolo Allini a expliqué que cette initiative s’inscrit dans une stratégie globale visant à mobiliser des fonds pour répondre aux besoins croissants de l’État. La proposition de cette taxe a été soumise à l’Assemblée nationale pour examen et fait partie des efforts du ministère de l’Économie pour renforcer les capacités budgétaires du pays.
Soutien au Plan national.
Bien que cette décision soit relayée par de nombreux consommateurs, le directeur général a souligné son importance pour soutenir le Plan national de développement de la Transition. Ce plan ambitieux nécessite des financements considérables, et la fiscalité des transactions électroniques est perçue comme un moyen efficace d’augmenter les revenus.
Conclusion..
En résumé, la nouvelle taxe de 0,5 % sur les retraits supérieurs à 10 000 francs via Airtel Money et Mobicash sera mise en œuvre à partir de 2025 afin de soutenir les initiatives gouvernementales. Malgré les préoccupations exprimées par les consommateurs, le gouvernement reste déterminé à avancer avec cette mesure, qui s’inscrit dans une logique de financement des projets d’envergure pour le pays.