Violences Faites aux Femmes: Le Gabon contre ce fléau.
À l’occasion de la Journée internationale pour la lutte contre les violences faites aux femmes , la ministre des Affaires sociales, Nadine Nathalie Awanang-Anato , a réaffirmé l’engagement du Gabon
À l’occasion de la Journée internationale pour la lutte contre les violences faites aux femmes , la ministre des Affaires sociales, Nadine Nathalie Awanang-Anato , a réaffirmé l’engagement du Gabon dans la lutte contre ce problème sociétal majeur. Dans un entretien avec le journal L’Union, elle a souligné la signification de cette journée, célébrée le 25 novembre, en tant qu’opportunité pour encourager un changement de mentalité en faveur de la dignité humaine, surtout en cette période de transition politique.
Appel à la Mobilisation
En effet, La ministre a appelé la population gabonaise à se mobiliser pour lutter contre les violences faites aux femmes, qui nuisent à la cohésion familiale et au développement du pays. Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre féminin, le ministère prévoit d’organiser des journées portes ouvertes au centre d’accueil pour les victimes à Nzeng-Ayong le 28 novembre.Aussi, Ces événements offriront des consultations juridiques gratuites, visant à autonomiser les femmes victimes en leur fournissant les outils nécessaires pour faire valoir leurs droits.
Thème et sensibilisation
Cette année, le thème de la journée est « Vers le 30e anniversaire de la déclaration et du programme d’action de Pékin : Tous unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes ». La ministre a insisté sur l’importance d’une application stricte des lois et d’un accès facilité à la justice pour les femmes gabonaises, afin d’éviter leur revictimisation. Elle a également souligné la nécessité d’intensifier les campagnes de sensibilisation et d’éducation pour instaurer un changement durable.
Avancées législatives
Le Gabon a récemment renforcé son cadre juridique avec la promulgation de la loi n° 006/2021 , qui vise à éliminer les violences faites aux femmes. Cette loi impose des obligations à l’État pour protéger les droits des femmes et faciliter leur accès aux soins médicaux et à la justice. Des révisions ont été suggérées aux Codes civil et pénal, et un Centre de protection et de promotion sociale a été créé à Libreville. La formation des personnels judiciaires est également une priorité, illustrant les progrès réalisés tant sur le plan législatif qu’institutionnel.
En somme, le Gabon réaffirme son engagement dans la lutte contre les violences faites aux femmes en sûr mobilisant ses ressources législatives et communautaires afin de garantir un environnement respectueux pour toutes les femmes